The Project
The Atmospheres of (Counter)terrorism project will address four research questions:
- How do terror and security responses change the atmosphere in public spaces in European cities?
- What atmospheric implications does counterterrorism have for social encounters in urban Europe?
- How do felt experiences of (counter)terror and security resonate across diverse urban communities?
- How can we operationalize atmosphere as a notion and lens through which to improve the everyday experience of urban security and counterterrorism?
To answer these questions, the project is split into two phases (work packages), providing substantial and complementary qualitative and quantitative components.
The first phase of the project will assess the role of terrorist threats in the ordinary experience of urban space and the daily activities of the inhabitants of the three countries of the research through a large-scale survey. We recognize that a survey of this type would not commonly be seen as a mechanism for capturing emotional or felt experiences or in addressing more-than-human matters like atmospheres. However, the intention here is for this survey to form a starting point for entering into such concerns and so to aid in preparing the ethnographic work in the second phase of the project.
The survey will be conducted in parallel in France, Germany, and the United Kingdom following the same scheme and the same method. In broad terms, the survey will cover the following themes:
- Respondents’ relationships with terrorist acts and threats in political, media, and social network discourses since 2015;
- Perceptions, feelings, and experiences of the evolution of the urban environment emerging in light of terrorist threats;
- Perceptions, feelings, and experiences of public and private safety and security practices; and
- Feelings of surveillance of others, of being under others’ surveillance, and of being surveilled in places and situations associated with terrorism.
The second phase of the project is site-specific interpretive and ethnographic research. Recent scholarship on atmospheres has drawn attention to its methodological challenges. There is no ‘correct’ methodology; diverse methods need to be applied as part of a methodological disposition that recognizes the need for experimentation. Therefore, work in each national context will be oriented by a four-part process that can be adapted to the specific circumstances that each context presents, as follows:
- Atmospheric and urban biographies, including analysis of legislative history, planning and security policy with a focus on the emotional and sensed, and ‘atmospheric surveys’ including sketches and notes, photographs, video and sound recordings to approach felt experience of space;
- Interviews with urban planners, public and private security, emergency services, public space management, local authorities, and elected officials;
- Sensory ethnographies, or participant observation with inhabitants and users of surveyed areas, including ‘go-along interviews’ with participants through their daily lives and small group discussions on topics like ‘felt security in crowded urban spaces’; and
- Auto-ethnographies of security practice, or ‘observant participation’ of security practice by training/working as members of security staff or shadowing staff to become ‘sensory apprentices’ in managing spaces and users.
Both phases will be conducted in all five study sites. These are Paris and Nice (France), Berlin (Germany), and Plymouth and Birmingham (the United Kingdom).
This is a deliberately plural approach that recognizes the challenges of attending to atmospheres and atmospheric experiences. In this sense, the research is experimental in the ways that it combines methods and engages participants to respond to specific contexts, materials, discourses, affects/emotions, and encounters that unfold.
Le projet
Le projet Ambiances du (contre)terrorisme aborde quatre questions de recherche :
- Comment les menaces terroristes et les réponses sécuritaires modifient-elles les ambiances des espaces publics dans les villes européennes ?
- Quelles sont les implications ambiantes des mesures antiterroristes sur la capacité de rencontre et d’interaction dans les espaces publics bondés des villes européennes ?
- De quelles façons l’expérience ressentie de la lutte contre le terrorisme et de la sécurité est-elle vécue par des populations aux caractéristiques sociales et culturelles différenciées ?
- Comment pouvons-nous opérationnaliser la notion d’ambiance, comme focale conceptuelle et comme outil pratique permettant d’améliorer l’expérience quotidienne de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme en milieu urbain ?
Afin de répondre à ces questions, le travail de recherche articule deux phases de travail (work packages), permettant l’accès à des données qualitatives et quantitatives complémentaires.
La première phase du projet évalue le rôle de la menace terroriste dans l’expérience ordinaire de l’espace urbain et les activités quotidiennes des habitants pour chacun des trois pays de la recherche par le biais d’une enquête quantitative à grande échelle par questionnaire.
L’enquête sera menée en parallèle en France, en Allemagne et au Royaume-Uni, selon le même schéma et la même méthode. Dans les grandes lignes, l’enquête portera sur les thèmes suivants :
- Le rapport des répondants aux actes et menaces terroristes dans les discours politiques, médiatiques et sur les réseaux sociaux depuis 2015 ;
- Les perceptions, les sentiments et les expériences de l’évolution de l’environnement urbain émergeant à la lumière des menaces terroristes ;
- Les perceptions, les sentiments et les expériences des pratiques publiques et privées en matière de sécurité ; et
- Les sentiments de surveillance des autres, d’être sous la surveillance des autres et d’être surveillé dans des lieux et des situations associés au terrorisme.
La deuxième phase du projet consiste en une recherche interprétative et ethnographique in situ. Les études récentes sur les ambiances ont attiré l’attention sur les défis méthodologiques qu’elles posent. Pour cela, le dispositif méthodologique met en œuvre une combinaison d’approches. Le travail sera orienté par un processus décliné en quatre parties adapté aux circonstances spécifiques de chaque contexte national :
- Des biographies d’ambiances urbaines, comprenant l’analyse de l’histoire légale, de la planification et des politiques de sécurité, mettant l’accent sur les dimensions émotionnelles sensibles, et des “enquêtes atmosphériques” comprenant des croquis et des notes, des photographies, des enregistrements vidéo et sonores pour aborder l’expérience vécue des lieux ;
- Des entretiens avec des urbanistes, des responsables de la sécurité publique et privée, des services d’urgence, des gestionnaires de l’espace public, des autorités locales et des élus ;
- Des ethnographies sensibles et des observations participantes avec les habitants et les usagers des zones étudiées, y compris des entretiens avec les participants dans leur vie quotidienne et des discussions en petits groupes sur des sujets tels que “le sentiment de sécurité dans les espaces urbains bondés”.
- Des auto-ethnographies des pratiques sécuritaires, et observations participantes des pratiques professionnelles de la sécurité en se formant/travaillant comme membres du personnel de sécurité ou en suivant le personnel pour devenir des “apprentis sensoriels” dans la gestion des espaces et des utilisateurs.
Les deux phases seront menées sur les cinq sites de l’étude : Paris et Nice (France), Berlin (Allemagne), et Plymouth et Birmingham (Royaume-Uni).
Cette approche plurielle reconnaît les difficultés liées à la compréhension des ambiances et des expériences sensibles urbaines. En ce sens, la recherche développe une logique d’expérimentation dans sa manière de combiner les méthodes et d’engager les participants à convoquer des contextes, matériaux, discours, affects/émotions et rencontres spécifiques et multiples.
Das Projekt
Das Projekt „Atmospheres of (Counter)Terrorism“ stellt vier Forschungsfragen:
- Wie verändern Terror und Sicherheitsmaßnahmen die Atmosphäre im öffentlichen Raum in europäischen Städten?
- Welche atmosphärischen Auswirkungen hat die Terrorismusbekämpfung auf soziale Begegnungen im urbanen Europa?
- Wie wirken sich die gefühlten Erfahrungen mit (Anti-)Terror und Sicherheit auf die verschiedenen städtischen Gemeinschaften aus?
- Wie können wir Atmosphäre als Begriff und Objektiv operationalisieren, um die alltägliche Erfahrung von städtischer Sicherheit und Terrorismusbekämpfung zu verbessern?
Zur Beantwortung dieser Fragen ist das Projekt in zwei Phasen (Arbeitspakete) unterteilt, die wesentliche und sich ergänzende qualitative und quantitative Komponenten enthalten.
In der ersten Phase des Projekts wird die Rolle der terroristischen Bedrohung in der alltäglichen Erfahrung des städtischen Raums und der täglichen Aktivitäten der Einwohner der drei untersuchten Länder durch eine umfangreiche Befragung ermittelt. Wir sind uns darüber im Klaren, dass eine Umfrage dieser Art normalerweise nicht dazu geeignet ist, emotionale oder gefühlsmäßige Erfahrungen zu erfassen oder sich mit mehr-als-menschlichen Dingen wie Atmosphären zu befassen. Die Umfrage soll jedoch einen Ausgangspunkt für die Auseinandersetzung mit solchen Fragen bilden und so die ethnografische Arbeit in der zweiten Phase des Projekts vorbereiten helfen.
Die Erhebung wird parallel in Frankreich, Deutschland und dem Vereinigten Königreich nach dem gleichen Schema und der gleichen Methode durchgeführt. Im Großen und Ganzen wird die Umfrage die folgenden Themen abdecken:
- Das Verhältnis der Befragten zu terroristischen Akten und Bedrohungen in politischen, medialen und sozialen Netzwerken seit 2015;
- Wahrnehmungen, Gefühle und Erfahrungen mit der Entwicklung des städtischen Umfelds angesichts terroristischer Bedrohungen;
- Wahrnehmungen, Gefühle und Erfahrungen mit öffentlichen und privaten Sicherheitspraktiken; und
- Gefühle der Überwachung anderer, der Überwachung durch andere und der Überwachung an Orten und in Situationen, die mit Terrorismus in Verbindung gebracht werden.
Die zweite Phase des Projekts ist eine ortsspezifische interpretative und ethnografische Forschung. Die jüngste Forschung zu Atmosphären hat die Aufmerksamkeit auf die methodologischen Herausforderungen gelenkt. Es gibt keine “richtige” Methodik; verschiedene Methoden müssen im Rahmen einer methodologischen Disposition angewandt werden, die die Notwendigkeit des Experimentierens anerkennt. Daher wird sich die Arbeit in jedem nationalen Kontext an einem vierteiligen Prozess orientieren, der an die spezifischen Umstände des jeweiligen Kontextes angepasst werden kann, wie folgt:
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- Atmosphärische und städtebauliche Biographien, einschließlich der Analyse der Gesetzgebungsgeschichte, der Planungs- und Sicherheitspolitik mit dem Schwerpunkt auf dem Emotionalen und Empfundenen, und “atmosphärische Erhebungen”, einschließlich Skizzen und Notizen, Fotografien, Video- und Tonaufnahmen, um sich der gefühlten Erfahrung des Raums zu nähern;
- Interviews mit Stadtplaner:innen, öffentlichen und privaten Sicherheitsdiensten, Notdiensten, der Verwaltung des öffentlichen Raums, lokalen Behörden und gewählten Vertreter:innen;
- sensorische Ethnografien oder teilnehmende Beobachtung mit Bewohner:innen und Nutzern der untersuchten Gebiete, einschließlich “Mitmach-Interviews” mit Teilnehmern in ihrem Alltag und Diskussionen in kleinen Gruppen zu Themen wie “gefühlte Sicherheit in überfüllten städtischen Räumen”; und
- Auto-Ethnographien der Sicherheitspraxis oder “beobachtende Teilnahme” an der Sicherheitspraxis durch Ausbildung/Arbeit als Mitglied des Sicherheitspersonals oder Beschattung des Personals, um “sensorische Lehrlinge” im Umgang mit Räumen und Benutzer:innen zu werden.
Beide Phasen werden an allen fünf Studienstandorten durchgeführt. Diese sind Paris und Nizza (Frankreich), Berlin (Deutschland) sowie Plymouth und Birmingham (Vereinigtes Königreich).
Es handelt sich um einen bewusst pluralistischen Ansatz, der die Herausforderungen des Umgangs mit Atmosphären und atmosphärischen Erfahrungen anerkennt. In diesem Sinne ist die Forschung experimentell in der Art und Weise, wie sie Methoden kombiniert und die Teilnehmer:innen dazu bringt, auf spezifische Kontexte, Materialien, Diskurse, Affekte/Emotionen und Begegnungen, die sich entfalten, zu reagieren.